Apprendre l’empathie à son enfant : quelques astuces
Inculquer aux enfants le concept abstrait d’empathie peut sembler complexe, jusqu’à ce que vous réalisiez que ce terme qui fait peur n’est finalement qu’un mot. Apprendre aux enfants à être attentifs, à articuler, et à répondre avec serviabilité aux autres leur apportera les clés d’un avenir plus radieux basé sur le partage. Tout cela paraît bien joli, mais comment s’y prendre ? Après divers échanges avec des spécialistes mondiaux, nous avons compris que changer les comportements n’était pas si compliqué. Il existe de fortes chances que vous appliquiez déjà ces petits conseils à votre vie quotidienne. Découvrez-les à la suite.
Montrer l’exemple, encore et toujours
Comme le dit si bien le vieil adage, les enfants vous observent. Mépriser le serveur qui a mal pris votre commande ou lever les yeux au ciel lorsque votre conjoint s’adresse à vous ne leur échappera pas, et ils ne tarderont pas à reproduire votre comportement. Revenons sur l’exemple du serveur qui se trompe. Plutôt que de vous montrer agacé, demandez à vos enfants : « Je me demande bien comment il s’est senti quand il a remarqué qu’il s’était trompé de plat ? Et vous, qu’auriez-vous ressenti ? » Puis, écoutez leur réponse.
Accordez de l’importance aux émotions… Mêmes désagréables
Les enfants sont de véritables éponges. Chaque émotion est décuplée chez eux. Il est facile de négliger les émotions « irrationnelles » et de pousser vos enfants à « ne pas s’en soucier, pour aller de l’avant ». Mais c’est en prêtant attention à leurs émotions que vous les aiderez à grandir. Cela les encouragera à se montrer empathique face aux émotions des autres et à se construire dans le regard bienveillant de l’autre.
Apprenez-leur la gentillesse
Un joli schéma vaut mieux qu’un long discours. Cette maxime est connue depuis la nuit des temps. Plutôt que de vous lancer dans des discussions sans fin à propos de la gentillesse et des émotions, apprenez à vos enfants à se montrer gentils avec leurs frères et sœurs, amis, et autres membres de la famille. Si vous surprenez votre petit garçon en train d’aider son petit frère ou sa petite sœur à attraper quelque chose en hauteur ou votre petite fille en train de câliner un copain/une copine, félicitez-le/la. Vos encouragements auront probablement plus d’impact qu’une conversation à rallonge.
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